Depuis quelques années, nos sociétés sont de plus en plus menacées par l’occidentalisation qui laisse son empreinte partout ou elle passe. Ce phénomène d’expansion de la culture occidentale dominatrice qui se manifeste par une diffusion de tout un ensemble de manière de faire et de vivre typique venus d’ailleurs qui impactent sur notre culture. Dans ce contexte, cette culture venue d’ailleurs, synonyme de libertinage et de « droits de l’homme » sans limites que beaucoup imitent a conduit à la dépravation des mœurs. Cette crise de valeurs néanmoins ne laisse pas indifférents les défenseurs de l’Islam d’une manière générale, et particulièrement le mouridisme. Cheikhoul Khadim a instauré un système socio-éducatif depuis l’entame de son combat contre le colon, utilisant comme arme la foi religieuse.
Son engagement pour la défense de l’Islam et les valeurs humaines continue ainsi de s’étendre de génération en génération et ses enseignements constituent une œuvre monumentale qui résiste au vent de la civilisation occidentale dominatrice et menaçant toutes valeurs authentiques. Face à l’obscurantisme et la crise fulgurante des mœurs, le mouridisme apparait comme un remède, un bras fort de la résistance que mène la Ouma contre l’idéologie menaçante de l’occident.
Cette subtile croisade prend source de la culture mouride teintée de sagesse qui a comme fondements les trois principes de la religion musulmane que sont Imann, Islam et Ihsann.
Le mouridisme est un ensemble de valeurs culturelles et cultuelles, un édifice majestueux et intelligible qui défie l’obscurantisme et la dégradation des mœurs.
Les enseignements de Khadimou Rassoul constituent ainsi une source intarissable, une lumière incandescente ou toute la communauté aspire et s’inspire pour préserver une identité donc faire face à la dépravation qui gagne du terrain.
Le Mouridisme est ainsi la conception Islamique de la communauté de foi, de vie et de code de vie à travers l’abondante œuvre de sagesse du CHEIKH qui procure une vie et une éthique religieuses.
Sokhna Ndeye Fatim Seck